Litak du clan de la Forêt Sombre - Chapitre LV
LV
Corg ouvrit la porte le
plus silencieusement possible. Il se faufila à l'intérieur, suivi par
Martog et son fils. Ils s'avancèrent dans une grande pièce. Un lit dans
un coin, une grande table au milieu, quatre chaises, une cheminée. Sur
le feu, une marmite d'où sortaient des effluves de légumes cuits. Au
milieu du mur du fond, une porte ouverte sur une seconde pièce obscure.
Corg s'approcha de la porte. Il entendit des bruits de pas. Il se plaqua
contre le mur. Un homme apparut dans l'encadrement de porte, une pièce
de viande séchée dans une main, un couteau effilé dans l'autre.
Lorsqu'il aperçut Mallog planté au milieu de la pièce, il laissa tomber
la viande et passé un instant de surprise, il brandit le couteau et se
rua vers le jeune guerrier. Il n'eut pas le temps de faire trois pas,
Corg l'assomma par derrière. Ils s'approchèrent tous les trois du
rafleur étendu au sol. Il respirait encore, bien que le père de Litak
n'ait pas eu l'intention de l'épargner. Aucun d'eux ne se sentait
capable d'achever un ennemi déjà vaincu. Ils décidèrent de
l'immobiliser. Martog entra dans la pièce sombre et en ressortit
quelques instants plus tard avec une longue corde dont ils se servirent
pour ligoter leur victime. Ils sortirent de la maison et virent Urog,
Bratak et Atarog sortir de l'habitation voisine. La hache de Urog était
maculée de sang. Plus loin, Farabert, Trogak et Grabog firent leur
apparition. Le jeune homme nettoyait son couteau.
De l'autre côté,
Darlak affichait une expression terrible, de celui qui avait passé sa
colère sur son ennemi. Corg n'eut aucun regret pour la victime de son
ami, ayant lui-même envie de tuer ces hommes qui étaient venus apporter
la mort et la destruction dans leur clan.
Ils se dirigèrent vers la
seconde rangée de maisons, couverts par les archers qui surveillaient
les guetteurs en haut de leurs tours.
Lorsque les orques eurent assuré leurs arrières en éliminant tous les renforts dans les maisons, les archers se disposèrent tout autour de l'école et ils abattirent tous les hommes sur les tours et la courtine, puis Farabert courut vers la porte arrière et l'ouvrit à l'aide de la clé.
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