Litak du clan de la Forêt Sombre - Épilogue
Épilogue
Comme l'avait dit
Sharle, l'hiver était arrivé bien plus tôt que n'auraient pu le prévoir
les orques du clan. Ils passèrent donc la mauvaise saison à l'abri des
murs de la cité, en compagnie de la plupart des anciens de Mont Noir,
qui avaient décidé d'intégrer le clan du Lac Blanc nouvellement créé.
Sharle avait conduit Litak et ses amis à Bout du Val, où ils
découvrirent à quel point cette seigneurie était ouverte sur les deux
mondes. Le commerce y était florissant et l'on pouvait y trouver les
meilleures productions des orques comme des humains, le tout dans un
incroyable maelström de couleurs, d'odeurs, de bruits et de gens de tous
horizons, orques de clans lointains, humains des Belles Landes, de
Centre Monde et même des Terres d'Ouest, la troisième grande nation
humaine, par-delà les terres connues.
Bénobog avait passé beaucoup
de temps en compagnie de Zarmak, Manouba et Boulena, se racontant leurs
histoires respectives, partageant leurs riches expériences et nouant des
liens solides.
Puis revinrent les beaux jours et Urog prit la décision de regagner leur vallée d'alpages. Trogak dut annoncer à Sharle son intention de quitter la garde pour aller vivre au sein du clan. Le Général refusait de perdre un soldat de cette valeur, néanmoins, il lui donna une nouvelle mission qui exigeait sa présence auprès du clan.
Lorsque le clan fut prêt à prendre la route pour reconstruire le campement, ils trouvèrent une foule de citoyens de Valfond sur le départ pour les aider, avec des provisions pour démarrer la saison, des matériaux de construction et des outils de toutes sortes. Cette manifestation d'amitié fut leur plus beau cadeau. Dans la foule des volontaires, Sharle. Il emmenait avec lui un architecte, des ouvriers du palais et une petite troupe de soldats.
Lorsque tout le monde fut sorti de l'enceinte de Valfond, Litak prit la main de Sharle et lui demanda :
— Quelle mission de la plus haute importance peut bien t'éloigner ainsi de ta cité ?
— Je viens pour construire les défenses de votre village et pour
m'assurer que vous serez bien à l'abri des dangers de la montagne.
— Et il te faudra combien de temps pour faire tout ça ?
Il la regarda, plongeant son regard dans les émeraudes de ses yeux.
— Certainement pas assez.
FIN
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